Anoblissement de Kiefen - vassal de Saint Julien de Lampon

Messages : 83 Date d'inscription : 10/08/2007

Roland s'avança, pénétra au milieu de la foule, au milieu du joli monde. Il avait l'impression de se faire ensevelir sous une marée humaines et luxueuses.
Lui même avait sorti les beaux habits. Il n'était pas habitué à la noblesse encore, apprenait auprès de son épouse, qui elle nageait dedans avec l'agilité d'un poisson dans une eau clair et tranquille.

Il avait remarqué la dame, encore plus richement vêtu qui avait mené la cérémonie d'une main de maitre. Il avait observé la dame qui semblait également à son aise.

Elle lui parla bien, employant le "nous" qui sied aux nobles. Il s'inclina bien respectueusement.

Son fils en faisant autant.

Votre Altesse, c'est un honneur pour moi de vous recevoir dans notre maison.

Un sourire passa, non sur son visage mais dans son esprit, car il venait d'employer le nous, mais pour évoquer son épouse et lui et nous lui seul.

Et un honneur de vous rencontrer.Il se redressa rapidement. Et se tint droit devant elle, l'observant, regardant dans les yeux, de son regard bleu froid mais sans méchanceté ou agressivité.

Je vous en prie, appelez moi Roland, je suis plus fier de mon nom que de mes titres.

Embrassa des bras délicatement la pièce.

Vous êtes ici, chez vous votre altesse. J'espère que vous avez trouvé vos appartements à votre goût.

Il entendit sa dernière phrase et sourit. Un sourire un peu spécial.

Si le Périgord de ces temps sombres est pour vous une bien agréable distraction, je n'imagine point les affaires Armagnacaises.

En tout les cas, nous vous remercions de votre présence et votre participation de qualité à cette cérémonie.

Souhaiteriez vous boire ou manger quelque chose?

Il ne connaissait pas cette princesse, son épouse avait rencontré tant de monde pendant son absence. Il aurait voulu les connaitre tous, pour être en meilleur phase avec sa femme, mais cela allait prendre du temps, il faisait tout pour le raccourcir.

Messages : 6 Date d'inscription : 03/06/2009

Souriant au propos, Clémence se demanda si elle avait pas confondu Saint Julien de Lampon avec le Louvre.
Pourtant, ayant toujours côtoyé la noblesse, la princesse avait reçu une éducation lui imposant le respect d’une « étiquette » pas si simple à supporter parfois.
Qu’elle se contentait de la laisser choir que pour les personnes qui lui étaient proches.
Mais à l’heure d’une présentation, cela était bien plus convenable que prendre un parler trop familier.

_ « Nous ferons donc fi des convenances.

Et si nous pouvons nous permettre, il n’y a nul mal à être fier de son rang tout comme vous l’êtes de votre nom.
Un titre n’est point une chose à cacher ni méprisante en soit pour le peuple ou ses amis, celle-ci doit être un modèle pour que chacun puisse par ses actions avoir envie d’arriver au même mérite.
Votre épouse a sans doute du travailler dur pour y arriver, et mettre un point d’honneur à le porter et à l’afficher, est simplement une reconnaissance de cet investissement passé et présent au service du Périgord et de l’Angoumois.

N’y voyez là que mon humble avis sur la noblesse mais nous ne sommes pas venue ici pour vous ennuyez avec nos théories. »

Puis lorsqu’il évoqua sa province d’attache, Clémence eu un soupir qu’elle tenta de masquer.

_ « Pour l’Armagnac il est vrai que c’est loin d’être évident là bas. Mais souvent l’herbe est bien plus verte ailleurs que chez soi.

Nous pensons passer quelques temps ici, ayant eu vent de la levée du ban de Sa Grandeur Enguerrand d’Auxonne concernant les dangers qui menaceraient la province. Peut être aurons nous l’occasion de vous inviter à venir découvrir Monbazillac avec votre famille.

Et mon époux se joindra à nous enfin s’il arrive à descendre, aux dernières nouvelles les frontières étaient fermés en Champagne. »

Reportant alors son attention sur leur fils, elle lui adressa un sourire.

_ « Ravie de vous rencontrer jeune homme, quel est votre nom? »

Avant de se retourner vers le vicomte.

_ « Nous vous remercions pour votre attention il est vrai qu’après cette discussion, un verre serait pas de refus. »

Messages : 83 Date d'inscription : 10/08/2007

Roland inclina la tête aux dires de la princesse. Excellente repartie.

Oh ne vous méprenez pas, en aucune façon je ne suis pas fier de mon rang, bien au contraire. Je sais les efforts et la bataille qu'il a fallu à mon épouse pour en arriver là, elle les mérite amplement et ma fierté pour elle n'a aucune limite.

Jette un regard rempli de fierté et d'amour vers son épouse.

C'est juste que j'accorde plus d'importance à mon sang et à mes anciens qu'à mes titres.

Enfin.Fait un geste de la main.

Toujours est il que ce serait un honneur pour nous que de vous rendre visite sur vos terres de Montbazillac et de rencontrer votre époux.

Fit un geste en direction d'un homme qui faisait le service ui s'empressa de venir proposé à boire. le jeune Deschain salua la dame et lui répondit le plus fièrement et le plus droit possible

Alain Deschain, premier fils de Roland et Meline Deschain, votre altesse. C'est un honneur de vous rencontrer.

Un coup d'œil rapide pour vérifier dans les yeux de son père qu'il avait bien agit puis regarda la dame.